30x21 cm ~ Peinture, Acrylique, Craie, Marqueur
Céline a écrit : La grande défaite, en tout, c’est d’oublier, et surtout ce qui vous a fait crever, et de crever sans comprendre jamais jusqu’à quel point les hommes sont vaches. Je n’ai jamais particulièrement aimé le bonhomme pour ses prises de position, mais là-dessus, je le rejoins pleinement. Quelle lucidité ! Comme il avait raison !
Et puis, j’ai lu Ecclésiaste 1:9. Ça m’a scotché. Quelle vérité absolue : Rien de nouveau sous le soleil. Tout est là. C’est implacable. Mais ça m’a frappé de plein fouet. Rien ne change, tout se répète. L’Homme est pris dans un cycle infernal de connerie et de souffrance.
Je comprends pourquoi l’Éternel nous demande de nous aimer les uns les autres. Parce que c’est le défi le plus monumental qui soit. C’est super compliqué, presque impossible ! Les gens ? Méchants. Jaloux. Bêtes. Rageux. Racistes. Mesquins. Et la liste est encore longue. C’est un océan de noirceur et de médiocrité. Ça m’écœure. Ça me déprime. Profondément.
Alors, je me suis retirée. Retirée de cette société malade qui me donne la nausée. Je vis en ermite, recluse. Seule, parce que c’est moins violent. Seule, mais hantée. Névrosée, désorientée, désœuvrée. Une solitude pesante mais choisie, comme une armure face à ce monde absurde.
Et puis, à quoi bon ? Pourquoi ajouter de la vie à cette tragédie perpétuelle ? Nous devrions arrêter la natalité. Stopper la chaîne de la souffrance avant qu’elle ne se perpétue. Finissons-en avec cette mascarade, parce qu’à force de répéter les mêmes erreurs, de ne jamais rien apprendre, on ne fait qu’alimenter un cercle de douleur sans fin.
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Reproductions, Impressions sur toile, Impression sur métal